La 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4) s’est déroulée à Séville, en Espagne, du 30 juin au 3 juillet 2025. Elle a réuni des représentants de gouvernements, d’institutions financières, d’organisations internationales et de la société civile. L’objectif : mobiliser des ressources durables pour répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux des pays en développement. Lors de cette rencontre à Séville, le Premier ministre guinéen a réitéré l’ambition de la Guinée de faire inscrire le Massif du Fouta Djalon au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Prenant part à cette rencontre en Espagne, la Guinée, à travers son Premier ministre Amadou Oury Bah, a saisi l’occasion pour faire une plaidoirie.
« L’initiative d’inscrire le Massif du Fouta Djalon au patrimoine mondial de l’UNESCO s’inscrit dans cette vision, qui lie développement durable et coopération transfrontalière », a-t-il déclaré.
Pour Amadou Oury Bah, les enjeux sont « écologiques, économiques et humains majeurs pour la région », a-t-il ajouté.
Outre un relief accidenté et varié, le Massif du Fouta Djalon est une région montagneuse située au centre de la Guinée, considéré comme le « château d’eau » de l’Afrique de l’Ouest, où plusieurs grands fleuves prennent leur source.
Cette initiative permettrait à la Guinée de protéger un patrimoine naturel tout en générant une transformation économique autour.
Arabiou Barry pour echoguinee.
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