Mamadou Antonio Souaré, L’ex président de la Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT), lors de la toute première édition de CIS Award, s’est exprimé sur les raisons pour lesquelles la Guinée n’a pas pu organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) pendant son passage à la dite fédération.
C’est lors de la première édition des CIS AWARDS,
CIS AWARDS, tenue le 20 juin dernier à l’hôtel NOOM de Conakry, qu’Antonio Souaré, également PCA du Horoya AC, a fait cette révélation marquante. Il s’est exprimé en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Bogola Haba, de l’actuel président de la FEGUIFOOT, Sory Doumbouya et de plusieurs guinéens et étrangers à Conakry qui y étaient présent lors de cette cérémonie d’envergure.
Dans son discours, Antonio Souaré a réaffirmé son soutien au ministre des Sports, avant de souhaiter plein de succès à Sory Doumbouya dans l’exercice de son mandat à la tête de la fédération.
« On n’a pas eu la chance d’être accompagnés pour organiser la Coupe d’Afrique des Nations », a-t-il déclaré.
Il est ensuite revenu sur les coulisses de l’attribution de la CAN à la Guinée :
« La CAN, on l’a obtenue en 2014 à Addis-Abeba. Nous étions cinq personnes à avoir mené les négociations pour que la Guinée décroche cette organisation. Mais malheureusement, il n’y a pas eu de volonté politique. Si on avait eu un Monsieur Doumbouya, on aurait pu l’organiser », a-t-il souligné.
Une CAN qui finalement fut organisée par le Cameroun. « Le Cameroun et la Côte d’Ivoire devaient organiser avant nous. On s’était juré de faire la meilleure CAN possible, en tirant les leçons des erreurs des autres pays. Malheureusement, on ne nous en a pas donné l’opportunité. » L’ancien patron de la FEGUIFOOT s’est montré optimiste face aux énormes réformes en cours :
« Aujourd’hui, nous avons un président qui est en train de rénover nos stades. C’est déjà un grand pas. »
De 2017 à 2021 le passage du natif de la ville des agrumes reste marqué par de nombreuses initiatives en faveur du développement du football guinéen, bien que son rêve d’organiser une CAN sur le sol guinéen ne se soit pas réalisé. Mais un combat qui restera toujours maintenu pour une organisation dans les années à venir.
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