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Yattayah Fossidet : la maison des jeunes démolie, le chef de secteur accuse deux individus

Yattayah Fossidet : la maison des jeunes démolie, le chef de secteur accuse deux individus

couv Yattayah Fossidet : la maison des jeunes démolie, le chef de secteur accuse deux individus
Yattayah, un quartier situé dans la banlieue de Conakry, commune urbaine de Sonfonia, traverse une situation sociale préoccupante. Ce mardi 27 mai 2025, la seule maison des jeunes de la localité a été déguerpie. Ce lieu public, dédié à la jeunesse, a été rasé sans notification au préalable. Deux individus sont pointés, mais les raisons de cette démolition restent inconnues, selon le chef de secteur.
C’est un conflit domanial qui mène à la démolition du lieu socioculturel pour la jeunesse du quartier. Apparemment, ce conflit dure depuis une année, nous apprend Mamadouba Soumah, le chef de secteur. Il pointe un doigt accusateur sur deux personnes, dont une certaine Sayon Condé, d’être derrière cette opération. Selon lui, elle se réclame la paternité de la parcelle qui abritait la maison des jeunes de Yattayah Fossidet.
« Depuis une année, nous sommes dans cette situation, mais deux personnes réclament la paternité. La première dit avoir acheté le terrain avec un certain Bangoura, et la seconde avec un certain Momo qu’on ne connaît même pas dans le quartier », a-t-il expliqué.
Immagine-WhatsApp-2025-05-27-ore-21.35.34_96e1dbb1 Yattayah Fossidet : la maison des jeunes démolie, le chef de secteur accuse deux individus
Il poursuit dans son intervention que c’est ce matin que la gendarmerie a procédé à la démolition du bâtiment public, soulignant que la motivation émane d’une décision de justice.
« On a les papiers au grand complet, mais ils utilisent la force et des relations pour nous retirer les lieux. C’est notre unique maison des jeunes. Personnellement, je ne connais pas celui qui est derrière, mais la nommée Sayon Condé est impliquée.
Nous voulons vraiment que les autorités se saisissent du dossier pour ne pas qu’on nous retire les lieux dans le faux. Nous n’avons que ce centre pour toutes nos rencontres. Vous imaginez : sans hôpital, ni école, et maintenant c’est la maison des jeunes. C’est quand même compliqué », a-t-il déploré.
Sur place, l’atmosphère était marquée par la colère et l’indignation. Les citoyens dénoncent une opération brutale. À notre départ, la frustration était de taille.
Antoine Neima (Tony)
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