Hors du pays depuis 2022, Sidya Touré a été réélu ce vendredi 30 mai 2025 à la tête de l’Union des Forces Républicaines (UFR), à l’issue du congrès national du parti. Dans une déclaration, l’ancien Premier ministre a dressé un tableau sombre de la situation du pays.
Cette rencontre a été marqué par l’absence des représentants du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, ainsi que celle d’un délégué de la commune urbaine de Matam, où se situe le siège du parti. Une absence que certains cadres du parti interprètent comme un signe de désintérêt.
Sur les 336 congressistes initialement attendus, 298 ont effectivement pris part aux travaux du congrès extraordinaire. Une mobilisation que les organisateurs considèrent comme un signe fort de l’engagement des militants envers la vie du parti. Depuis l’étranger, le président du parti, Sidya Touré, candidat à sa propre succession, a adressé un message à ses militants par voie électronique, déclarant :
« Ce congrès extraordinaire se tient à un moment où notre parti, avec plus de 30 ans d’existence, dont pratiquement 25 ans de ma présidence, se trouve suspendu injustement. J’estime que cette décision témoigne de la fragilité démocratique dans laquelle notre pays semble à nouveau s’engouffrer. Mais votre présence aujourd’hui, le fait d’écouter toutes les délégations venues des différentes régions, ça fait chaud au cœur. Cela montre aussi que l’UFR n’est pas un simple parti politique. L’UFR, c’est une conviction, c’est un espoir pour la Guinée ».
Le congrès a réuni les principales structures du parti, des représentants de la diaspora et des observateurs extérieurs.
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