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Labé : les femmes plaident pour une seconde chance dans le recensement

Labé : les femmes plaident pour une seconde chance dans le recensement

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Dans le souci d’offrir aux Guinéens un numéro d’identification personnel, les autorités ont lancé un Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (RAVEC), qui a pris fin il y a quelques jours. Malgré l’engouement suscité par cette opération et son importance dans la vie citoyenne, certaines femmes de Labé ne se sont pas fait enrôler. Si certaines ont manqué de documents, d’autres évoquent la négligence ou des contraintes personnelles.
Pour cette commerçante, que nous appellerons X, son activité quotidienne sur le marché l’a empêchée de se faire recenser :
« Je sors le matin et je rentre la nuit. Je n’ai même pas le temps pour mes enfants. C’est grâce à ce travail que je parviens à les nourrir et les éduquer. Pendant la période du recensement, je n’ai pas pris le temps de faire la queue pour me faire enregistrer. Maintenant, je réalise l’importance de cela. S’il y avait une possibilité de nous accorder une seconde chance, parce que je ne suis pas la seule dans ce cas, nous la saisirions volontiers », a-t-elle déclaré.
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Une autre femme, de retour de la Gambie, partage son inquiétude :
« J’étais en Gambie. Je ne suis rentrée que vendredi dernier et j’ai trouvé que le recensement était terminé ici. Là-bas, ils n’avaient même pas commencé dans la ville où j’étais. Je suis inquiète, car je voyage souvent sans pièces d’identité, ce qui me pose beaucoup de problèmes sur la route », a-t-elle reconnu.
Pour l’heure, ces femmes gardent espoir que les autorités prolongeront le délai afin de permettre aux retardataires de s’enregistrer.
Antoine Neima
Conakry pour echoguinee.com
627141384

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