Le Sénégal affirme son engagement en faveur d’une gestion responsable de l’eau en devenant l’un des membres fondateurs de l’Organisation internationale de l’eau (OIE), aux côtés de la Mauritanie. Cette nouvelle position renforce sa diplomatie dans le secteur de l’eau et traduit sa volonté de promouvoir une gouvernance durable des ressources hydriques.
La signature de la Charte fondatrice a été réalisée au nom du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, par son homologue Dr Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Ce dernier a salué une initiative majeure portée par les plus hautes autorités sénégalaises.
L’OIE vise à fédérer les efforts internationaux pour faire face aux enjeux liés à l’eau. Elle ambitionne de mobiliser des financements pour des infrastructures hydrauliques et de promouvoir l’innovation technologique dans le secteur.
Au cours de son intervention, Dr Diagne a rappelé la vision stratégique du Sénégal, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko. Il a insisté sur la nécessité d’une gouvernance juste de l’eau.
Pour le Sénégal, l’OIE doit devenir un outil concret de solidarité, notamment pour les pays vulnérables du continent.
Grâce à ce nouveau statut, le Sénégal pourra accéder plus aisément aux financements internationaux et bénéficier des avancées technologiques en matière de gestion de l’eau. À l’approche de la Conférence des Nations Unies sur l’eau prévue en 2026, il pourra également mettre en avant son expertise, notamment dans la coopération transfrontalière.
Par cette adhésion stratégique, le Sénégal confirme sa position de leader sur les questions de l’eau à l’échelle africaine et mondiale, tout en appelant à des politiques adaptées aux réalités locales et orientées vers des résultats concrets pour les populations et les écosystèmes.
Abdourahamane BAH pour echoguinee.
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