Visiblement, les autorités guinéennes n’ont pas dit leur dernier mot sur le bras de fer les opposant aux exploitants miniers dans le pays. Après plus d’une centaine de permis miniers retirés, le ministre des Mines et de la Géologie, Bouna Sylla, a affirmé que la procédure « se poursuivra ».
C’est une question de « souveraineté » pour l’État guinéen. Il ne veut coopérer qu’avec les investisseurs, qu’ils soient locaux ou étrangers, qui respectent scrupuleusement les obligations du Code minier, ainsi que les normes de conformité, notamment en matière d’environnement, de responsabilité sociale et de bonne gouvernance (ESG).
« Il se poursuivra dans le respect du cadre légal en vigueur, tout en veillant à préserver les intérêts légitimes de l’ensemble des parties prenantes, y compris les investisseurs guinéens », a de nouveau insisté le ministre Bouna Sylla.
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