Tabaski : le prix du kilo de viande varie entre 60 000 GNF et 65 000 GNF

À quelques heures de la célébration de la fête de Tabaski, le marché de la viande semble abordable dans la capitale. Malgré cela, la demande demeure faible, comme l’indique le témoignage de certains bouchers de Conakry.

Au marché de Sonfonia Gare, situé dans la commune du même nom, Ibrahima Diallo, boucher de son état, évoque le prix du kilo et les difficultés rencontrées dans le métier.

« Nous vendons le kilo de viande à 60 000 francs guinéens. À l’abattoir, nous l’achetons à 57 000 GNF et nous revendons à 60 000 GNF pour le moment. Il n’y a pas encore beaucoup de clients, faute de moyens. J’invite les fidèles à venir acheter la viande ici à Yembeya. Nous vendons de la bonne viande. Le gouvernement doit aider les vendeurs de bœufs afin que le prix puisse baisser », a-t-il plaidé.

Amadou Barry, boucher également au marché d’Anta, décrit la même atmosphère. Il interpelle les autorités et les consommateurs.

« Le marché se passe bien ici, mais nous rencontrons pas mal de difficultés. Il nous est parfois difficile de nous approvisionner. Les bœufs acheminés en cette période sont majoritairement destinés aux sacrifices de la fête. Pour nous, bouchers, il est compliqué d’en obtenir. Quand les gens procèdent à l’immolation, cela réduit notre marge. Cela montre que les citoyens peinent à se procurer de la viande.
Le prix varie entre 60 000 et 65 000 GNF. Mais sincèrement, nous souffrons. Nous soutenons les efforts de développement du président de la transition, c’est pourquoi nous demandons au gouvernement de nous accompagner. Il faut veiller à l’application des lois dans le pays.

Quant aux clients, nous les rassurons : nous pesons comme il se doit, et ils auront de la bonne viande à un prix raisonnable », a-t-il affirmé.

Antoine Neima (Tony)
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